Que faire en cas de refus de prêt immobilier ?

Après avoir trouvé le bien dont vous rêviez, votre banque a finalement décidé de ne pas vous accorder le prêt demandé ? Ne désespérez pas, sachez qu’il existe toutefois des solutions.

Prêt refusé… acheteur protégé

En premier lieu, lors d’un refus de prêt, il faut prévenir le vendeur et le notaire, et leur fournir un certificat de la banque.

Bon à savoir. En cas de refus de crédit, même après le compromis de vente signé, il existe une protection pour l’acheteur, la condition suspensive de prêt. Elle est obligatoire, c’est-à-dire que même si le compromis ne la mentionne pas, elle s’applique (sauf si l’acheteur précise qu’il achète sans emprunt, ou qu’il ne souhaite pas bénéficier de ce dispositif).

Attention. Le compromis doit détailler le montant, la durée et le taux du prêt que vous allez demander, et le refus doit correspondre à cette demande, pour que la condition suspensive puisse jouer. En cas de refus de prêt, les sommes que vous avez versées doivent donc vous être remboursées intégralement.

Frappez à la bonne porte

Le refus d’un prêt par un établissement bancaire ne signifie pas que toutes les banques le refuseront. Il vous est tout à fait possible de tenter la démarche auprès d’autres établissements, vous-même ou en faisant appel à un courtier qui consultera pour vous plusieurs banques afin de de vous orienter vers l’organisme qui proposera la meilleure solution.
La banque peut ou non justifier le refus du prêt. Si il l’est, appuyez-vous dessus afin de constituer un nouveau dossier plus solide.

À éviter…

Si l’on peut jouer sur certains aspects du montage financier, un taux d’effort trop important par exemple sera rédhibitoire. Aucun établissement bancaire n’acceptant un remboursement excédant 33 % des revenus. Un cumul de prêts à la consommation, des découverts chroniques, une inscription au Fichier national des incidents de paiements, ou des dépenses de jeu sont également à proscrire. Une situation professionnelle fragile peut jouer en la défaveur du demandeur qui devra compenser par un bon apport personnel et montrer, par sa tenue de compte, qu’il sera apte à rembourser un crédit.

À privilégier…

Face à une banque il faut être très convainquant, montrer que l’on est bon gestionnaire. La capacité à épargner est primordiale, tout autant que le niveau de revenus : mettez peu de côté, mais régulièrement. La tenue de compte devra être impeccable dans les mois qui précèdent la demande de prêt. Augmenter son apport personnel, même de peu, joue aussi. On peut solliciter la solidarité familiale, débloquer la participation aux bénéfices de son entreprise, utiliser le Prêt action Logement (plus connu comme « 1 % logement »), ou se renseigner sur les aides données par certaines municipalités aux primo-accédants.

La durée du prêt est également un facteur sur lequel il est possible de jouer ; le risque pris par la banque s’accroît avec celle-ci, on peut donc tenter de la réduire. Une année ou deux suffisent généralement. La solution inverse : allonger la durée du crédit et ainsi baisser le montant de la mensualité, donc respecter la règle des 33 % d’endettement. Tout dépend de votre cas, mais n’oubliez pas d’argumenter sur la pertinence de votre achat : qualité du bâti, emplacement, marché dynamique, sont des critères rassurants, dans le cas d’une revente comme d’une hypothèque.

Avez-vous été confronté à un tel refus ? Quels étaient le(s) motif(s) ? Avez-vous obtenu un financement par un autre biais ?
N’hésitez pas à partager votre expérience.

Source : Blog Logic-Immo

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