Rénovation – un point sur les aides

Le gouvernement a récemment simplifié les dispositifs concernant les aides à la rénovation, les rendant ainsi plus attractifs.

L’objectif est d’inciter plus de particuliers à engager des travaux de rénovation, visant à réaliser des économies d’énergie.

La première de ces mesures concerne le crédit d’impôt (rebaptisé Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique ou CITE) qui devient plus avantageux.
Jusqu’à présent, son taux variait entre 15 % et 25 %, selon de nombreux paramètres.

Rénovation

Dorénavant, le taux est fixé à 30% des dépenses, celles-ci étant plafonnées à 8 000 euros pour un célibataire et 16 000 euros pour un couple (+ 400 euros par personne à charge).

Il est également possible désormais d’en profiter dans le cas d’une rénovation d’un seul type et non plusieurs comme précédemment.

Voici la liste des travaux éligibles :

  • Isolation des toitures
  • Isolation des murs extérieurs
  • Isolation des fenêtres et des portes
  • Installation d’un système de régulation de chauffage
  • Utilisation d’énergies renouvelables pour produire de l’eau chaude etc.

La seconde nouveauté c’est l’assouplissement de l’Eco-PTZ. Il est possible d’obtenir jusqu’à 20 000 € de crédit dans le cas du financement d’au moins deux types de travaux (isolation des murs et pose de double vitrage par exemple) ou 30 000 € dans le cas d’importants rénovations.

Toutefois, à compter du 1er janvier 2015, pour bénéficier de ces dispositifs, il faudra faire appel à des entreprises labellisées « Reconnu Garant de l’Environnement » (RGE).
Il en existe plus de 21 000 et elles sont répertoriées sur le site www.renovation-info-service.gouv.fr.
Dans le cas contraire, il ne sera pas possible de prétendre aux aides de l’Etat.

« L’entreprise doit être RGE pour les travaux qu’elle réalise. Si elle possède cette qualification pour l’isolation, elle ne pourra pas poser de pompes à chaleur » prévient Thierry Autric, délégué général de Qualit’EnR. L’artisan devra aussi être RGE au moment où il réalise les travaux.

Conseils, primes

Il est également possible d’obtenir des aides auprès des fournisseurs et des distributeurs. Ces derniers sont en effet obligés d’inciter les ménages à engager de tels travaux de rénovation.
En échange de ce « lobbying », les entreprises obtiennent des certificats d’économies d’énergie (CEE). Si elles ne remplissent pas les quotas exigés de CEE, elles subissent des pénalités. D’où leur bonne volonté. Le propriétaire bénéficie ainsi de conseils gratuits et parfois d’aides financières

Coup de pouce de la mairie

Les personnes ayant des revenus modestes peuvent, en plus, prétendre à d’autres aides. Celles de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat), qui subventionnent de 30 % à 50 % des dépenses réalisées (25 % si vous êtes bailleur). Elles peuvent se cumuler avec celle dite de solidarité écologique (ASE), qui s’élève à 3 000 euros pour les propriétaires occupants (2 000 euros pour les bailleurs), à condition que les travaux procurent une importante économie d’énergie.
Enfin, les propriétaires occupants peuvent aussi, sous conditions de ressources, obtenir une prime d’Etat de 1 350 euros.
Dernière piste, renseignez-vous auprès de votre mairie qui peut vous donner un coup de pouce.
Un exemple ? La communauté urbaine d’Arras en partenariat avec EDF et GDF Suez prend en charge l’audit énergétique réalisé par le particulier.

Source : lemonde.fr

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